Athar de Saïd Aït el Moumen et Falsou de Nejib Ben Khalfallah
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SAMEDI 4 DECEMBRE A 18:00 & DIMANCHE 5 DECEMBRE A 16:00
Athar de Saïd Aït el Moumen
Création 2009 (Marrakech, Maroc)
Durée 40’
Le corps extrême ne se limite pas à un mouvement vers la mort mais va vers un renouvellement du désir de vivre. En esquissant la trace que l’éducation religieuse laisse sur le corps, Saïd Aït El Moumen et son frère Zakaria éprouvent et délivrent une mémoire physique de l’esprit. Ni djinn, ni démon. Absence d’ange. L’absolu est un espace vide, des hommes s’initient à sa présence puis se heurtent violemment à ses angles. Une transe malmène et réconcilie leurs souvenirs, le sacré marque puis abandonne le sacrifice… Cérémonie de joie et de douleur, entre supplice et prière, l’âme s’impose : chaos des os, danse des muscles, traces de sang : comme si l’extase, c’était tomber à l’extérieur de soi. Tout est passage.
Samedi 4 décembre à 13:30 à la Minoterie
Rencontre avec Driss Ksikes et en présence de Saïd Aït El Moumen dans le cadre du programme « sous le signe d’Averroès » : La création contemporaine au Maroc aujourd’hui
ET
SAMEDI 4 DECEMBRE À 19:30 & DIMANCHE 5 DECEMBRE À 17:30
Falsou de Nejib Ben Khalfallah
Création 2009 (Tunis, Tunisie)
Durée 40’
On ne condense pas la danse, on ne la résume pas à une histoire, au mieux on l’incarne… Et si à 43 ans, Nejib Ben Khalfallah n’a pas baissé les bras, c’est qu’il porte en lui la force des phénix, l’étonnement sacré de l’enfance, la simplicité de l’artiste. Falsou ne fera pas vraiment l’inventaire de sa vie réelle : des arts martiaux au garçon de café, de Jérôme Bel à Bruce Lee, des scènes de théâtres aux rues de Tunis, les facettes d’une existence ne sont pas des étiquettes qui s’inscrivent sur un visage…
Un autre langage succède à la parole, l’incarnation efface la représentation. Le réel est ailleurs, l’imaginaire aussi… Nejib Ben Khalfallah ne croit qu’au « Danseur ».
Une chorégraphie de chutes et d’ascensions malmène puis transcende l’espace et le corps, entre espoir et souvenir. L’expérience est désormais une victoire dont il se moque, le temps qui passe maintient mouvant son désir révélé. Ni le peignoir de boxe dont il se drape, ni les années passées à battre la lumière des projecteurs, ne peuvent dire ni travestir son combat.
Renseignements/Réservations auprès de L'Officina : +33 (0)4 91 55 68 06 /www.dansem.org
Les personnes désireuses de voir les 2 propositions, nous appliquons le tarif réduit à 8 € / proposition.
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